Fin octobre-début novembre, je suis partie une quinzaine jours au Brésil. Nous sommes parties entre copines pour rejoindre une amie expatriée là-bas depuis un an et demi.
J’ai passé quelques jours à Rio mais sous la pluie. Et la pluie là-bas, c’est moins drôle. Je n’ai pas pu profiter à fond de la capitale, nous n’avons pas pu aller siroter des noix de coco sur la plage de Copacabana, ni monter en haut du Pain de sucre. Mais, nous avons tout de même pu visiter la ville, voir un coucher de soleil sur la plage d’Ipanema, monter au Corcovado, assister à une répétition du carnaval à la Mangueira et acheter une tonne d’Havaianas !
Du coup, j’ai choisi de faire l’impasse sur Rio de Janeiro car mes photos sont grises et tristes. Je préfère vous parler de Salvador de Bahia et l’île de Morro de Saõ Paulo pour ce premier épisode !
SALVADOR DE BAHIA
Nous avons passé à Salvador une journée complète accompagnées de deux demies-journées, le temps de partir et revenir de Morro de Saõ Paulo. Si vous avez prévu de ne visiter que le Pelourinho, (le centre historique), une journée est suffisante. Il faut un prévoir un peu plus si vous voulez assister à des spectacles, aller à la plage ou sortir des sentiers touristiques.
Après plusieurs incursions dans le Pelo, notamment dans la ville basse, juste pour le plaisir de prendre l’ascenseur art déco et d’aller au marché acheter nos bracelets colorés porte-bonheurs (un des symboles de Salvador), nous avons décidé de visiter la ville avec un guide.
Et c’est Tilman, un allemand habitant au Brésil depuis plus de 20 ans, qui nous a raconté l’histoire de Salvador. Pendant trois heures, nous avons fait le tour du Pelo, goûté de la cachaça et du café brésilien, vu l’atelier du Picasso brésilien et prit les bonnes adresses de la ville. Ce fut très intéressant d’avoir des explications sur ce que l’on voyait, nous avons pu poser des questions sur la vie ici. Je n’avais encore jamais pris de guide pour visiter une ville mais à Salvador nous avons préféré le faire, déjà pour savoir où il valait mieux ne pas aller et aussi pour pouvoir mieux comprendre l’histoire de cette ville, ancienne capitale du Brésil.
Pour terminer en beauté, nous sommes allées passer la soirée au Forte de la Capoeira où plusieurs personnes nous avaient affirmé qu’il y avait des spectacles tous les soirs de la semaine. Arrivées là-bas, nada… Nous nous sommes jointes à un groupe de touristes australiens pour assister à une initiation à la capoeira. Nous y avons fait un peu de tambours, appris quelques pas de capoeira et de samba et bien rigolé car la samba, pour les gringos, c’est pas ça du tout ! Nous n’avons pas du tout la même façon de danser, les brésiliens bougent beaucoup le bassin et les fesses alors que nous bougeons plus les bras ou le buste. Bref, c’était un carnage !
Hostel Cobreu, ladeira do Carmo, Santo Antonio. Situé juste en bas du Pelourinho, une auberge qui propose quelques chambres individuelles. La meilleure auberge d’après Le Routard, nous avons été très déçu car il semble qu’ils aient un problème de canalisations et les chambres individuelles profitent d’une odeur assez forte le soir. Après discussion avec les hôtesses néanmoins très sympathiques, nous avons obtenu de dormir dans le dortoir (qui sent moins fort et a une fenêtre sur la rue) alors que nous n’étions que deux.
– Café Conosco, rua Ordem Terceira. Des quiches et des tartes (celle au fruit de la passion !). Un très bon endroit, calme et simple avec une cuisine légère, ce qui change un peu des snacks et restaurant au kilo que l’on trouve partout au Brésil (le principe : soit c’est buffet à volonté, soit on pèse son assiette à la caisse).
– Cafélier, rua do Carmo, Santo Antonio. Nous y avons mangé un bon filet mignon, l’ambiance café-magasin d’antiquités et la vue sur la mer sont sympas.
– Al Carmo, rua do Carmo, Santo Antonio. Pour boire un bon suco (jus de fruits) ou une caipirinha (un peu chère) mais dans un décor rétro avec vue sur la mer également.
MORRO DE SAÕ PAULO
L’île de Morro de Saõ Paulo est une petite station balnéaire située à deux heures (ou quatre) de Salvador de Bahia. Pour nous y rendre, nous avons choisi la version courte mais plus chère : deux heures de catamaran. Pour en revenir, nous avions choisi la même version mais il n’y avait plus de catamaran donc pour le même prix, on a mis quatre heures, avec deux bateaux et un bus.
Sur l’île, il n’y a pas de voitures, les taxi-brouettes vous accostent dès la sortie du bateau pour transporter vos bagages. Nous logions sur la place du village, nous avons donc supporté nos sacs sur quelques mètres mais si vous êtes logés un peu plus loin, ça peut valoir le coup car les chemins sont parfois en pente raide.
La ville fait vraiment station balnéaire : une rue principale bordée d’hôtels, de restaurants, de magasins de souvenirs, de snacks. On accède ensuite aux plages. Il y en a quatre et plus vous allez loin, plus vous serrez tranquille (mais plus ça coute cher). À deuxième plage, vous trouvez tous les restaurants et bars, avec des tables les pieds dans le sable, il y en a pour tous les goûts mais c’est bruyant le soir.
À pieds, il est assez simple de rejoindre la quatrième plage, plus calme et tranquille, presque isolée. Là, après un bon déjeuner fait de poissons grillés et une baignade dans l’eau turquoise et chaude, nous nous sommes étendues pour une bonne petite sieste au soleil. Les vacances de rêve…
Il faut aussi absolument aller de l’autre côté de l’île. La côte est plus sauvage, elle est faite de falaises d’argile rose. À la praia argila (plage d’argile si ma traduction est bonne), vous pouvez même vous enduire d’argile pour avoir la peau toute douce (attention aux coups de soleil, ça fait gommage en même temps).
Où manger :
– Beaucoup de restaurants mais on retient surtout la galette de tapioca au Nutella, particulièrement celle d’une vendeuse ambulante, le soir, sur la place du village.
– Et notre paradis sur l’île, au niveau de la quatrième plage, une petite baraque de bord de mer qui propose pour 45 reals (soit 10/15 €) un plat de poissons grillés pour deux personnes. Accompagnés d’une petite bière avec les pieds dans le sable et la vue sur l’eau turquoise, c’est un régal.
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